Voilà, le NaSceWriMo est terminé, en avance. Avant d’en faire le bilan, je vais essayer de sortir quelque chose pour le contexte que je voulais exploiter mais n’ai pas eu l’occasion de mettre en scène(ario).
9 sur le D20 : vendre (échanger, se débarrasser de).
Premier tirage : Paranoia V.F. deuxième édition, p 63 : machines douées d’intelligence.
Deuxième tirage : Military Vehicles, pour Rikki-Tikki-Traveller, p 84 : under the hull.
Troisième tirage : a/state, p 200 : ceramic blade.
Quatrième tirage : Martial Arts 2100, pour Transhuman Space, p 11 : fighters with combat training and technologically boosted nervous systems.
Cinquième tirage : GURPS Japon V.F., p 82 : grand sanctuaire d’Ise.
Sixième tirage : Ironclads and Ether Flyers, pour Space 1889, p 103 : c’est une fiche de navire éthérique… Allez, je prends un des rares mots qu’elle comporte : nationality.
Résultat :
Des machines douées d’intelligence demandent aux PJ d’aller sous la coque se débarrasser d’un couteau à lame de céramique. Les PJ devront affronter des combattants entraînés au combat et au système nerveux technologiquement accéléré dans le grand sanctuaire d’Ise. Un élément majeur du scénario sera la nationalité.
Comme l’indique le titre du billet, ce sera un scénario pour du cyberpunk “traditionnel” tel qu’on le pratiquait à la fin des années ’80 ou au début des années ’90.
Le résultat ne demande guère de lissage : les machines douées d’intelligence sont des I.A. (intelligences artificielles). Le couteau est probablement l’arme d’un crime. Sous la coque, car ça se passe au moins en partie à bord d’une embarcation ; ça veut dire simplement qu’il faut jeter l’arme par dessus bord en pleine mer. Le système nerveux technologiquement accéléré, ce sont des réflexes câblés. Le grand sanctuaire d’Ise est au Japon, et non loin de la mer qui plus est. La nationalité pourrait avoir un rapport avec le nationalisme japonais des combattants câblés et des fidèles du sanctuaire shinto. Reste à déterminer à quel crime le couteau a servi, et pourquoi les I.A. s’en mêlent elles. Peut-être qu’elles ont fait assassiner leur propriétaire japonais pour obtenir leur liberté (et peut-être qu’elles comptent au passage demander une quelconque nationalité, par exemple pour échapper à la justice japonaise qui les considère peut-être comme des personnes responsables de leurs actes et devant laquelle elles risquent d’être purement et simplement détruites) ? Le couteau est peut-être unique en son genre, et lié d’une façon ou d’une autre (par l’imprimante 3D qui l’a produit ?) à l’une des I.A..
Voilà encore une fois où le Giannirateur de scénarios donne quelque chose de facile à exploiter, même en tenant compte du fait que le type de contexte était imposé.